Dans une étude payante disponible depuis le 12 juin, le cabinet de conseil Wood Mackenzie, spécialisé dans l’énergie, les métaux et l’industrie minière, indique que les grandes compagnies pétrolières devraient investir plus de 350 milliards de dollars dans les énergies solaire et éolienne d’ici à 2035 pour conserver la part de marché qu’elles détiennent aujourd’hui dans le pétrole et le gaz (12 %). La dynamique qui entoure les technologies relatives aux énergies renouvelables est désormais irréversible et les auteurs de l’étude estiment que les investissements dans ce domaine devraient, pour les acteurs les plus entreprenants, représenter 20 % de l’allocation de leurs actifs. Ceux qui retarderont leur diversification courront le risque de s’installer dans un « désavantage structurel » si les énergies solaire et éolienne progressent plus rapidement que prévu. Si le cabinet admet qu’à l’heure actuelle, le retour sur investissement dans le secteur des énergies renouvelables correspond encore à la moitié environ de celui qu’on observe dans le domaine des hydrocarbures, il ajoute que la longue durée de vie du cash-flow lié aux actifs devrait aider les entreprises à soutenir leurs dividendes.