Le WWF, CERES (qui promeut le développement durable dans la finance), le CDP et la société de gestion Calvert ont publié leur étude annuelle Power Forward 3.0, qui analyse les engagements liés à la consommation d’énergie et aux rejets de GES des entreprises américaines appartenant à la liste Fortune 500. On note un nombre croissant de sociétés qui publient des objectifs portant sur l’un de ces deux thèmes (48 % contre 43 % en 2015). Par ailleurs, le rapport met en évidence le nombre d’entreprises publiant des objectifs basés sur la recherche scientifique (23), comme celle conduite par la Science Based Targets Initiative (un partenariat entre ONG et institutions internationales), ainsi que les sociétés visant un approvisionnement en énergie 100 % renouvelable (20). Parmi les secteurs les plus engagés, on note celui des produits de consommation courante (72 % de ces entreprises ont publié un objectif), celui des services aux collectivités (66 %) et celui des matériaux de construction (65 %). Le secteur de l’énergie, déjà en queue de peloton en 2015 (22,5 %), régresse encore (11 % en 2016). En 2016, 155,7 millions de tonnes d’émissions en équivalent CO2 ont été évitées par rapport à 2015. L’étude souligne que ce résultat environnemental se traduit également par une meilleure performance économique. Ainsi, les 190 entreprises qui ont publié ces données ont réduit les coûts de leurs approvisionnements énergétiques de 3,7 milliards de dollars grâce à leur politique d’efficacité énergétique.