Selon une étude de trois ONG (la fondation américaine Changing Markets – qui réalise des campagnes liées au développement durable –, le réseau international WECF – qui associe égalité de genre et développement durable – et l’association de consommateurs SumOfUs), des biscuits pour bébé de la marque Nestlé commercialisés en France contiennent des taux élevés d’acrylamide, un composé chimique soupçonné d’être cancérogène. Cette substance se crée lors de la cuisson d’aliments contenant certaines formes de sucres et d’acides aminés, qui réagissent à une température supérieure à 120° C pour former l’acrylamide. Selon une recommandation non contraignante de la Commission européenne de 2013, le seuil limite d’acrylamide dans les aliments pour enfants en bas âge est de 200 µg/kg. Or, le « P’tit Biscuit » de Nestlé atteindrait, selon l’étude, 226,1 µg/kg. Cette étude paraît alors qu’un nouveau projet de réglementation sur le sujet, devant être voté en mars fait l’objet d’une discussion entre la Commission européenne et les Etats membres. Les associations critiquent ces valeurs limites, qu’elles jugent toujours trop élevées, et leur caractère non contraignant.