Frappé de plein fouet par la crise énergétique, le Nigeria est officiellement entré en récession en septembre dernier et il devrait le rester en 2017. La première économie africaine fait également face à une grave pénurie énergétique, la production d’électricité étant tombée à 2 200 MW le 21 janvier, soit 20 % environ de sa capacité installée (11 165 MW), en partie du fait d’un incendie à la centrale Afam V et des destructions survenues dans le réseau de gazoducs. Dans ce contexte, l’annonce par le gouvernement nigérian de son intention d’émettre pour 20 milliards de nairas (58,4 millions d’euros) en obligations vertes en mars et de construire des centrales solaires d’une capacité globale de 2 000 MW constituent des bonnes nouvelles pour le deuxième producteur de pétrole du continent africain et pour le climat.