Alors que le gouvernement britannique devrait rendre prochainement les résultats de sa consultation sur l’interdiction des microbilles en plastique dans les cosmétiques (voir Impact Entreprises n° 243), l’association Greenpeace appelle à leur bannissement total. L’ONG rappelle que ces particules, source d’une inquiétante pollution des océans, sont présentes dans d’autres types de produits. Cet appel a été entendu par le groupe de distribution britannique Tesco, qui a annoncé qu’il allait les supprimer de l’ensemble de ses cosmétiques et produits d’entretien en marque propre. Une décision à la fois plus ambitieuse que le projet de loi et à une échéance beaucoup plus proche (fin 2016), alors que le gouvernement table sur la fin de 2017. Tim Smith, directeur qualité de Tesco, indique que le groupe souhaite ainsi rattraper son retard dans la protection des océans, un enjeu qu’il n’a pas suffisamment pris en compte jusqu’alors.