Parmi les évolutions remarquées en ce qui concerne la composition du gouvernement du nouveau Premier ministre britannique, Theresa May, composition finalisée le 14 juillet, on note la suppression du ministère de l’Energie et du Changement climatique (Department of Energy and Climate change – DECC). Ses attributions sont désormais intégrées au nouveau ministère du Commerce, de l’Energie et de la Stratégie industrielle (Department for Business, Energy & Industrial Strategy). Si certains pensent qu’en remontant indirectement cette problématique dans la hiérarchie des ministères, la décision donnera à la question climatique plus de poids dans le gouvernement, d’autres jugent au contraire qu’elle délivre un signal négatif au monde en écartant ce sujet des priorités. Par ailleurs, deux jours avant sa nomination officielle, Theresa May a annoncé qu’elle appelait de ses vœux la représentation des salariés au conseil d’administration des entreprises et esquissé les grandes lignes visant à donner plus de pouvoir aux actionnaires pour contrôler les rémunérations des dirigeants d’entreprise en rendant le vote de ces actionnaires contraignant et non uniquement consultatif.