Le 27 juin, la firme automobile allemande Volkswagen a indiqué qu’elle était prête à verser 14,7 milliards de dollars pour couvrir les indemnités de reprise ou de réparation des quelque 500 000 véhicules concernés par le dieselgate aux Etats-Unis (moteurs truqués). Cette somme comprend également 2,7 milliards pour financer le projet fédéral de réduction des rejets d’oxyde d’azote et 2 milliards pour investir dans l’énergie verte, les véhicules électriques, les stations de recharge et des programmes de sensibilisation du public. Le juge de district Charles M. Breyer rendra sa décision concernant cet accord le 26 juillet. Le groupe est encore sous le coup de la procédure pénale. Mais dans le monde, ce sont 11 millions de véhicules qui ont été truqués, dont 8 millions en Europe. Aussi, dans une interview accordée à l’édition dominicale du quotidien allemand Die Welt (Welt am Sonntag) le 26 juin, la commissaire européenne au Marché intérieur et à l’Industrie, Elżbieta Bieńkowska, a indiqué que pour regagner la confiance, « Volkswagen devrait verser volontairement aux propriétaires de voiture européens une compensation comparable à celle qu’il va verser aux consommateurs américains ». Pas sûr que les arguments de la commissaire soient suffisants pour que le groupe allemand ait envie de lui être agréable. En attendant, Volkswagen a annoncé un plan d’investissement ambitieux afin qu’en 2025, les véhicules électriques représentent 20 à 25 % de ses ventes.