Veolia est présent dans la gestion de l’eau et de l’électricité au Gabon depuis 1997 à travers une participation majoritaire (51 % des parts) dans la SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon), le solde étant détenu par l’Etat gabonais. La SEEG, qui détient le monopole de la production, du transport et de la distribution d’eau et d’électricité dans le pays, est depuis de nombreuses années l’objet de critiques régulières, notamment au niveau de la qualité des services (coupures d’eau, qualité de l’eau, etc.). Son contrat de concession prenant fin en 2017, on assiste depuis quelques mois à une intensification des projets qu’elle entend développer en matière d’accès aux réseaux et d’amélioration de la qualité de service. En dépit des garanties offertes aux autorités par la filiale du groupe français, le gouvernement a présenté début mai un projet de loi qui prévoit d’ouvrir le marché de l’eau et de l’électricité en introduisant, pour les pouvoirs publics, la possibilité d’avoir accès à d’autres modes de délégation de service public que la concession et en donnant la possibilité à des acteurs autres que la SEEG d’intervenir sur ces marchés.