L’explosion d’Internet, du Cloud et des objets connectés a généré une progression tout aussi considérable de la consommation d’électricité et des gaz à effet de serre associés, et ce en dépit de l’amélioration des technologies et des processus pour réduire cette consommation, estimée par le Digital Power Group à 10 % de la consommation mondiale d’électricité en 2013. Aussi, afin d’améliorer leur bilan carbone, les sociétés intervenant dans les NTIC, la gestion ou le transfert des données numériques investissent-elles dans des projets d’énergie renouvelable. Google a ainsi annoncé, le 20 octobre, sa participation à hauteur de 12,5 % au plus grand projet de ferme éolienne en Afrique subsaharienne : le Lake Turkana Wind Power, situé au nord du Kenya. Le même jour, dans un autre domaine, la branche nord-américaine d’EDF Energies Nouvelles a conclu un accord afin d’approvisionner en électricité d’origine éolienne l’ensemble des sites nord-américains de fabrication de produits de soin du linge et de la maison de Procter & Gamble. L’électricité sera produite à partir d’un parc mis en service dans le comté de Cooke (Texas) à la fin de 2016. Quelques jours plus tôt, le 14 octobre, la direction d’Engie avait confirmé, de son côté, qu’elle mettait un terme à tout nouvel investissement dans le charbon. Cette décision, saluée par les associations écologistes qui regrettent néanmoins que l’entreprise française conserve ses installations actuelles et poursuive ses projets en cours, confirme la tendance vers un retrait de ce secteur d’un nombre croissant d’acteurs.