A quelques mois de la réunion internationale décisive sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre (COP21), l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié un rapport qui constitue une contribution du secteur de l’énergie à l’événement. Parmi ses observations, l’AIE indique que sur la base des émissions résultant de la consommation d’énergie (qui représente les deux tiers des émissions totales de GES) et des pays qui ont déposé auprès des Nations unies leurs engagements de réduction de GES en vue de la COP21 (qui représentent 34 % des émissions mondiales actuelles), les rejets de gaz à effet de serre continueront à progresser après 2030. A cette date, ils devraient être de 8 % supérieurs aux volumes enregistrés en 2013. Un résultat encourageant par rapport à une progression du PIB mondial estimée à 88 % sur la même période, mais insuffisant pour maintenir l’augmentation de température dans la limite de 2 °C.