Apparue en 2007, la notion d’investissement d’impact (impact investing) n’est pas encore parfaitement définie. Cela étant, plusieurs principes sont aujourd’hui communément admis pour distinguer ce type de placement des investissements traditionnels : l’intention des investisseurs (obtenir un rendement financier et générer des retombées sociales parfaitement définies), l’intention des entités bénéficiaires (inscrire dans leur mission des retombées financières et sociales également parfaitement définies), la possibilité de mesurer les incidences sociales. Cette catégorie d’investissement pourrait s’élever à 12,7 milliards à la fin de 2014 selon une étude de la banque J.P. Morgan et de l’organisation américaine Global Impact Investing Network (GIIN), soit une augmentation de près de 60 % par rapport à 2012. Le GIIN vient de publier une typologie de 310 fonds d’investissement d’impact à partir de sa base de données. Selon l’étude, 70 % des fonds ont été lancés après 2009, la moitié d’entre eux émane de sociétés de capital-investissement ou de capital-risque et 20 % investissent dans des titres à revenus fixes. 55 % des gérants de fonds indiquent qu’ils prennent en compte l’accès aux services financiers dans leurs préoccupations d’impact, 44 % intègrent l’accès aux services essentiels et 38 % la création d’emploi.