En Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde, les réserves en eau sont soumises à une forte pression et sont souvent la cause de conflits entre la population et les industries. Selon la ministre de l’Eau, Uma Bharti, 1 071 zones seraient surexploitées. L’agriculture compte pour 90 % des prélèvements, alors que la surface irriguée a été multipliée par trois depuis 1950. De plus, selon le Stockholm International Water Institute, les prélèvements hydriques dans les pays en développement devraient augmenter de 50 % d’ici à 2025 en raison de l’accroissement de la population, du développement de l’agriculture et de l’industrie, et l’Inde ne devrait pas échapper à ce phénomène. Selon l’agence d’information financière Bloomberg, le pays vient donc de décider de dépenser 20,5 milliards de roupies (260 millions d’euros) pour cartographier ses réserves en eau d’ici à mars 2017 et mesurer l’épuisement de ses ressources.