Le 10 octobre, le Parlement français s’est prononcé en faveur de l’interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir du 1er janvier 2016. Le 21 novembre, ce sont les représentants des gouvernements de l’Union européenne qui ont conclu un accord pour imposer aux Etats membres de rendre ces sacs payants d’ici au 31 décembre 2018 ou de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour abaisser leur consommation annuelle à 90 sacs par habitant d’ici à la fin de 2019. Cette consommation devra être réduite à 40 sacs d’ici à 2025, soit une diminution des trois quarts par rapport à la consommation évaluée pour 2010. Rien qu’en Europe, la Commission européenne estime que chaque année, 8 milliards de sacs sont dispersés dans la nature, contribuant ainsi à la dégradation de la biodiversité. D’autres Etats ont déjà pris des dispositions pour empêcher cette prolifération, comme le Bangladesh, qui a éliminé les sacs en polyéthylène en 2002, le Kenya qui a supprimé la commercialisation ou la fabrication des sacs légers en 2011, ou encore la Californie qui a adopté, en août 2014, une loi interdisant la distribution dans l’Etat de sacs en plastique à usage unique à partir du 1er juillet 2015 pour le commerce de détail et les pharmacies, et à dater du 1er juillet 2016 pour les magasins de spiritueux (voir Impact Entreprises n° 199).