Alors qu’une partie de l’opinion publique française et des élus locaux s’inquiète des survols des centrales nucléaires du pays par des drones non identifiés, l’association Greenpeace a remis le 24 novembre aux autorités françaises un rapport établi par John Large, un expert britannique en sûreté nucléaire, sur les risques que les drones font peser sur les centrales françaises. Pour des raisons de sécurité, ce rapport n’a pas été rendu public. Il souligne les retards pris pour la mise en place de « noyaux durs » destinés à protéger les fonctions vitales qui assurent la sûreté des réacteurs, la vulnérabilité des piscines de désactivation des centrales et l’obsolescence des systèmes de défense actuels.