Selon une étude réalisée par trois chercheurs de l’université de Southampton au Royaume-Uni et publiée dans la revue scientifique Atmospheric Environment, les gains de performance réalisés pour réduire les rejets de gaz à effet de serre dans le secteur de l’aviation civile ne compenseront pas les effets de l’augmentation du trafic aérien. Pour les auteurs, le spectaculaire essor des échanges aériens (qu’ils soient intérieurs ou internationaux) résulte notamment de la chute du prix des billets. Pour ralentir la demande, ils considèrent qu’une hausse annuelle de 1,4 % des tarifs est indispensable. Reconnaissant que des mesures visant à réduire la demande ne seraient sans doute pas bien reçues par l’industrie et les gouvernements, l’étude conclut à la nécessaire intervention d’un régulateur global musclé.