Le paludisme est encore à l’origine de plus de 600 000 morts par an, surtout chez les jeunes enfants en Afrique subsaharienne. Selon la revue scientifique américaine Science, des chercheurs auraient identifié une protéine (l’antigène PfSEA-1) capable de bloquer les parasites transmis par les moustiques femelles à l’intérieur des globules rouges, mais aussi de les empêcher de se multiplier. Cette découverte pourrait représenter une contribution essentielle pour les candidats vaccins (une vingtaine d’entre eux sont encore considérés comme susceptibles d’aboutir) qui, jusqu’à présent, cherchaient surtout à empêcher les parasites de pénétrer dans les globules rouges.