La Commission européenne s’intéresse de près aux accords dits “ pay for delay ” par le biais desquels un fabricant de princeps rétribue le producteur d’un médicament générique, afin de retarder la mise sur le marché de son produit. La Commission a ainsi condamné le 10 décembre les groupes pharmaceutiques américain Johnson & Johnson et suisse Novartis à des amendes se montant respectivement à 11 millions et 5,5 millions d’euros pour “ accord anticoncurrentiel visant à retarder sur le marché néerlandais une version générique de l’analgésique Fentanyl ”. De son côté, le laboratoire américain Schering-Plough a été condamné, le 19 décembre, par l’Autorité de la concurrence française à 15,3 millions d’euros d’amende pour une campagne de dénigrement du générique de son princeps Subutex distribué par la société Arrow génériques.