Selon une étude réalisée par l’association de solidarité internationale World Development Movement (WDM), la Royal Bank of Scotland (RBS) émettrait 1 200 fois plus de gaz à effet de serre que ce que son rapport mentionne. La différence vient du fait que dans son document, la banque n’indique que les émissions issues de sa propre consommation d’énergie. Le rapport signale que la RBS a octroyé, entre 2008 et 2012, des prêts à long terme à des entreprises intervenant dans l’exploitation du charbon, du pétrole ou du gaz et à des compagnies financières contrôlées par des sociétés du secteur des énergies fossiles pour un montant global de 45 milliards de livres (53 milliards d’euros), dont au moins 43 milliards étaient encore actifs à la fin de l’année 2012 (contre 167 millions de livres accordés au secteur des énergies renouvelables). En s’appuyant sur un certain nombre de données, et notamment sur les rejets résultant de la consommation induite par la production des entreprises financées, le WDM a calculé un volume d’émissions associé aux prêts octroyés par la RBS à cette industrie compris entre 478,4 et 910,7 millions de tonnes équivalent CO2, soit dix-huit fois les rejets de l’Ecosse pour 2011.
http://www.wdm.org.uk/sites/default/files/rbs_true_carbon_emissions_2012.pdf