Ahmad Hadri Haris, directeur de l’agence malaisienne dédiée aux technologies vertes, GreenTech Malaysia, a dévoilé un plan sur cinq ans qui vise à faire de la Malaisie un carrefour global pour les technologies vertes. Ce plan identifie sept secteurs clés sur lesquels les efforts seront concentrés (énergie, industrie, construction, technologies de la communication et de l’information, eau, déchets, transport) et cinq champs d’intervention : promotion et sensibilisation, développement du capital humain, renforcement du marché, croissance industrielle, accompagnement politique et fiscal. L’agence, qui est chargée de faire des technologies vertes un nouveau moteur de croissance économique, a déjà ouvert deux portails, l’un consacré aux produits verts, l’autre destiné aux emplois verts. Un nouvel éco-label, baptisé MyHijau (MonVert en français), est en outre à l’étude afin d’englober les différents schémas de certification environnementale existants et de les rendre plus visibles pour les consommateurs. Le nouveau logo pourrait couvrir des produits de nature très différente : fournitures électriques, nourriture biologique, matériaux de construction, vêtements…