La déforestation est un des principaux facteurs d’augmentation de la concentration de GES dans l’atmosphère et la culture de palmiers à huile est l’une des principales causes de la déforestation. La Roundtable for Sustainable Palm Oil (RSPO) a adopté, le 25 avril, ses principes et critères (P&C) révisés pour une production durable d’huile de palme. Si l’association WWF a accueilli ce vote comme un pas positif, puisqu’il y a amélioration de l’ancienne version, et si elle encourage les planteurs à faire certifier l’intégralité de leur production et les utilisateurs à s’approvisionner en totalité en huile de palme certifiée, elle relève néanmoins “ quelques déceptions ”. Elle exhorte ainsi les membres de la RSPO à adopter, à l’intérieur du cadre offert par cette dernière, les critères les plus élevés et non les plus bas. De son côté, l’association Greenpeace indique que l’organisation, en s’alignant sur le plus petit dénominateur commun et “ en se pliant aux exigences des éléments les plus destructeurs de l’industrie de l’huile de palme ”, n’a pas saisi la chance qui lui était offerte. La prochaine révision est prévue dans cinq ans.