A la fin du mois de février, plus de cent organisations non gouvernementales européennes ont demandé à l’Union européenne l’abandon du marché du carbone. Pour appuyer cette revendication, les organisations font notamment remarquer que le marché n’a pas réduit les rejets de gaz à effet de serre, qu’il se caractérise par des prix du carbone volatils et en baisse, qu’il fait l’objet de fraudes considérables, qu’il mobilise l’argent public pour son fonctionnement, que les mécanismes de développement propres (MDP) entraînent de graves conflits sociaux et environnementaux (déplacement de population, destruction de l’environnement local…), etc.