La société britannique Carbon Trust a réalisé une étude auprès de 475 dirigeants d’entreprise issus de cinq pays (Brésil, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis et Royaume-Uni) afin d’examiner le niveau de préparation des entreprises aux contraintes écologiques. L’étude montre notamment que 43 % des sociétés n’analysent pas encore les risques pouvant résulter de facteurs environnementaux comme l’augmentation du prix de l’énergie ou la multiplication des catastrophes naturelles, que 52 % d’entre elles n’ont pas encore intégré des objectifs visant à réduire les émissions carbonées, la consommation d’eau ou la production de déchets, et que la plupart estiment qu’elles ne sont pas obligées d’effectuer des changements significatifs dans leur mode de fonctionnement avant 2018 pour faire face à un accroissement de la rareté des ressources. Toutefois, lorsqu’elles acceptent l’idée que la rareté des ressources puisse être une contrainte, les entreprises estiment que celle-ci aura, avant tout, une répercussion sur les coûts, et donc sur les prix des produits et services offerts (60 %), ou sur un réaménagement du périmètre géographique des activités (55 %).