L’appropriation des terres en Afrique est toujours préoccupante, la Côte d’Ivoire réagit

La Société financière des caoutchoucs (SocFin) est une nouvelle fois accusée d’accaparement des terres par des associations sierra-léonaises. En 2011, à la suite d’une concertation qui s’était déroulée dans le plus grand secret avec des acteurs triés sur le volet, des paysans avaient été contraints de céder leurs terres pour une somme modique. En octobre 2014, Vincent Bolloré, dont le groupe est actionnaire à hauteur de 38,7 % de SocFin, avait rencontré ces associations et promis de transmettre leurs revendications. N’ayant pas obtenu de réponse (voir Impact Entreprises n° 215), ces associations demandent la renégociation du contrat. Non loin, en Côte d’Ivoire, le président de la République, Alassane Ouattara, a expliqué aux parlementaires ivoiriens que selon le projet de la nouvelle constitution, “ seuls l’Etat, les collectivités publiques et les personnes physiques de nationalité ivoirienne [pourraient] accéder à la propriété foncière rurale et que les droits [seraient] garantis ”.