Unilever lance un plan d’envergure pour retirer les stéréotypes sexistes de ses publicités

Avec 6 milliards d’euros environ par an, Unilever dispose du deuxième plus important budget publicitaire au monde après Procter & Gamble. A l’issue de deux années de recherche, l’entreprise a découvert que la moitié de ses publicités adoptait des attitudes sexistes vis-à-vis des femmes ou des hommes. Les travaux mettent ainsi en évidence que les femmes sont très largement cantonnées à des rôles secondaires ou de service et que 3 % seulement des publicités les représentent dans des fonctions managériales ou professionnelles. Par ailleurs, 90 % des femmes ont le sentiment d’être présentées comme des sex-symbols et 30 % d’entre elles estiment que les publicités les montrent telles que les hommes les perçoivent. Finalement, 40 % des femmes ne se reconnaissent pas dans les portraits sensés les représenter dans les publicités. L’entreprise a donc dévoilé le 22 juin à Cannes son initiative, intitulée UnStereotype, qui vise à retirer les stéréotypes sexistes de ses publicités et à donner une image plus réaliste, plus progressiste et plus moderne de la femme.