Les États-Unis ont rejoint l’accord de Paris et ont organisé le Sommet des dirigeants sur le climat en avril 2021. Le même mois, Joe Biden a fixé un nouvel objectif national de réduction des émissions de 50 à 52 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. Le Congrès a promulgué la loi sur l’investissement dans les infrastructures et l’emploi qui intègre des dispositions importantes pour améliorer le réseau électrique, construire des infrastructures de recharge de véhicules électriques, etc. Mais l’attribution de cinq cents milliards de dollars de crédits d’impôt pour une énergie propre, l’achat de véhicules électriques et des investissements intelligents face au climat (Build Back Better Act) est bloquée au Sénat.
En 2030, 50 % des véhicules de tourisme neufs vendus devront être à émissions nulles et, d’ici 2027, les agences fédérales devront acheter 100 % de leurs véhicules légers avec des émissions nulles. L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a édicté des règles pour réduire progressivement les hydrofluorocarbures et les émissions de méthane issus de l’industrie pétrolière et gazière.
Un décret ordonne aux agences fédérales d’atteindre un approvisionnement en matériaux de construction totalement décarboné d’ici 2045. Néanmoins, l’objectif d’arriver à 100 % d’électricité propre d’ici 2035 n’a pas, pour l’instant, réuni la majorité requise au Sénat. Un décret exigeant que les agences fédérales se fournissent en électricité entièrement décarbonée avant 2030 a cependant été signé. Malgré des initiatives isolées pour interdire l’utilisation du gaz naturel dans les nouvelles constructions, le gouvernement fédéral n’est parvenu à prendre que des mesures limitées pour encourager l’électrification des bâtiments et accuse un retard dans la mise à jour des normes clés des appareils électroménagers. Enfin, le président Biden n’a guère avancé dans l’instauration d’une taxe carbone.