La fédération syndicale internationale UNI Global Union a réalisé une enquête dans le secteur des médias et du divertissement. UNI a rassemblé des données sur les conventions collectives ainsi que sur les horaires et les conditions générales de travail auprès de vingt-huit syndicats situés dans vingt-deux pays et représentant des actifs opérant dans la production de longs-métrages, d’œuvres télévisuelles et de contenus pour les plates-formes de streaming. 62 % des personnes interrogées par UNI ont déclaré que l’intensité de leurs horaires de travail « avait un impact négatif sur leur bien-être mental ». Plus d’un quart de celles intervenant dans la production télévisuelle indépendante ont affirmé qu’une fatigue extrême avait entraîné de graves accidents. Il est courant de travailler plus de cinquante, voire soixante heures par semaine, sans compter le temps de préparation et de rangement. Un quart des personnes interrogées ont indiqué que les heures supplémentaires n’étaient pas rémunérées à un taux majoré. Le travail pendant le week-end est un problème fréquent pour 41 % des répondants.