Selon l’ONU, la moitié des 840 millions d’êtres humains qui n’ont pas accès à l’électricité vit en Afrique subsaharienne. Aussi le développement de la capacité énergique est-il déterminant pour l’avenir du continent. Mais une grande partie des projets de centrales (35 %) prévus d’ici à 2030 sont à base de charbon. Les entreprises chinoises, qui poursuivent leur expansion dans ce secteur, interviendront de fait dans 29,3 % de ces projets (selon l’entreprise de conseil et d’analyse de données GlobalData). Pour diverses raisons, investir dans les énergies renouvelables est plus risqué. C’est pourquoi Dag-Inge Ulstein, le ministre norvégien du Développement international, a annoncé, le 7 novembre dernier, que son gouvernement avait décidé d’octroyer annuellement 300 millions de couronnes (29,7 millions d’euros) pour garantir les investissements des entreprises nationales dans les énergies renouvelables dans les pays en développement. Cette initiative devrait notamment faciliter la mise en œuvre de solutions à petite échelle, afin de desservir les populations pauvres des zones rurales.