Selon la Banque mondiale, les zones urbaines devraient accueillir 1 milliard d’habitants supplémentaires d’ici à vingt ans, ce qui accentuera la pression sur les mégapoles des pays émergents, alors même que les effets du dérèglement climatique s’y font déjà largement sentir. En 2014, la ville de Toronto avait publié les conclusions d’une étude soulignant les avantages, y compris sur le plan financier, qu’il y avait à développer les « forêts urbaines » (IE n° 196). Depuis, de nombreuses études sont allées dans le même sens et incitent les spécialistes de l’aménagement urbain – publics et privés – à concevoir des projets prenant en compte cette dimension. Le 21 septembre, Qu Dongyu, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a annoncé un plan visant à soutenir, d’ici à 2030, la plantation de 500 000 ha de forêts et à maintenir près de 300 000 ha des forêts existant déjà dans au moins 90 villes situées dans 30 pays d’Afrique sahélienne et d’Asie centrale. La FAO va travailler sur ce projet en collaboration avec le Britain’s Kew Royal Botanic Gardens et un réseau de villes incitant à l’action pour le climat (le C40). La FAO a prévu de mobiliser 1,5 milliard de dollars sur ce projet en faisant appel à différents bailleurs.