Le Syndicat français de l’industrie cimentière (SFIC) s’est engagé, le 12 février, à faire passer le volume de déchets de bois utilisés dans la production de ciment de 90 000 tonnes en 2015 à 170 000 tonnes en 2020. Cela devrait, selon les calculs du CFIE, faire progresser d’environ 3 % à 4 % la part de combustibles de substitution employés dans la fabrication du ciment en France (elle s’élève aujourd’hui à 41 %). Il faudra donc trouver d’autres sources pour parvenir aux 50 % prévus à l’horizon 2025. Pour l’heure, cet accord devrait permettre de développer la filière de collecte et de traitement (une des pierres angulaires de l’économie circulaire) pour les matériaux provenant, entre autres, de la déconstruction et de la démolition. Pour y parvenir, le SFIC s’est associé à trois associations professionnelles : le Syndicat national des entreprises de démolition (SNED), le Syndicat des recycleurs du BTP (SRBTP) et la Fédération des entreprises de recyclage, secteur bois (FEDEREC Palettes & Bois). Afin d’améliorer les méthodes de démolition, de tri, de préparation et de valorisation, ces organisations vont développer quatre sites pilotes qui devront utiliser du bois provenant de la même région. Ce dernier aspect constitue un point important, car il réduira les distances parcourues par les combustibles et donc les rejets de CO2. L’Etat, quant à lui, se chargera de sensibiliser les acteurs susceptibles d’orienter les déchets vers les filières de traitement.