Vitesse

Cette lettre présente des informations plutôt encourageantes. Les Groenlandais semblent prêts à renoncer à des ressources minières de premier ordre pour préserver l’environnement. Le plan du président Biden constitue, au premier abord, une rupture avec la politique menée par les États-Unis depuis plusieurs décennies. Avec la COVID-19, la sensibilité des entreprises à la RSE s’accélère. Les investisseurs engagés se saisissent avec plus de détermination des questions du racisme et des inégalités dans l’entreprise. Au Canada, en Suède et ailleurs, les peuples autochtones se mobilisent de plus en plus pour protéger leurs territoires traditionnels (et la planète) des projets industriels et scientifiques hasardeux… En marge de cette lettre, on retient aussi l’engagement et l’appel de plusieurs sociétés – à travers IDH, the Sustainable Trade Initiative – à prendre des mesures en faveur de salaires décents, y compris dans leurs chaînes d’approvisionnement. Cette démarche est déterminante et constitue un prérequis incontournable à un monde plus durable. Mais cette bonne intention est également un serpent de mer. Elle demande à être vérifiée dans les faits et, si possible, sans qu’il faille attendre la prochaine génération.