La transparence est une démarche incontournable pour améliorer les conditions de travail dans les chaînes de valeur. Mais malgré des avancées réelles dans ce domaine, de nombreux obstacles subsistent pour déclencher un véritable déploiement des pratiques : crainte de s’exposer aux critiques pour les uns, méfiance à l’égard d’une information qu’ils soupçonnent d’être tronquée pour les autres. La Laudes Foundation (anciennement C&A Foundation) a récemment publié un document qui recense des initiatives visant à améliorer la transparence dans l’industrie du textile au Bangladesh et à évaluer les avantages qu’elle procure. La transparence joue un rôle essentiel dans la démocratisation des prises de décision car toutes les principales parties ont accès aux mêmes informations. D’après le document, les fabricants sont prêts à faire preuve de transparence. Plus de 60 % d’entre eux pensent que cela améliorera la réputation du Bangladesh sur le marché mondial du vêtement et procurera à ce pays un avantage par rapport à ses concurrents. Le terme de transparence n’a cependant pas le même sens pour tout le monde. Certains producteurs considèrent, en effet, le partage limité ou privé des données comme de la transparence.