Les tribus sioux du Dakota du Sud (en particulier celle de Standing Rock) s’étaient, il y a quelques années, opposées à la construction du Dakota Access Pipeline (DAPL) (IE n° 290). En dépit de cette opposition, la construction de l’oléoduc avait été validée. Mais les communautés amérindiennes avaient contesté cette décision et demandé l’annulation des permis fédéraux. Elles estimaient en effet que le permis avait été illégalement délivré par l’US Army Corps of Engineers (responsable des permis pour la traversée des cours d’eau) et que le déversement d’hydrocarbures pouvait contaminer le fleuve Missouri. Le 25 mars, un tribunal fédéral a donné raison aux Sioux de Standing Rock et ordonné à l’administration Trump de procéder à un examen environnemental complet d’un segment controversé du DAPL, car pour le tribunal, « trop de questions restent sans réponse ».