A l’issue de la COP25, tout le monde était à peu près d’accord sur ce constat. Mais on s’y attendait. Les antagonismes se creusent, les positions se figent. Et pourtant il est toujours plus urgent de résorber le passif. On court après la montre et la défiance à l’égard du modèle actuel s’affirme. La loi Pacte du 22 mai 2019 donne aux sociétés françaises la possibilité de se doter d’une raison d’être dans leurs statuts. Cette option peut faciliter l’intégration des entreprises dans un « monde élargi » et réactif. A plusieurs conditions toutefois. Premièrement, que cette raison d’être soit réellement co-construite, autrement dit pas uniquement avec un panel de parties prenantes proches et/ou avec l’aide d’experts, mais avec toutes les personnes et organisations concernées de près ou de loin. Ensuite, qu’elle irrigue pleinement tous les actes des entreprises qui l’adoptent. Enfin, qu’elle puisse être un instrument de dialogue et qu’elle soit capable d’évoluer, car notre environnement général se transforme constamment.