L’accord de Paris sur le climat, conclu le 12 décembre dernier, n’était que la première étape (importante) de la dimension politique, un des processus qui permettront de maintenir l’augmentation de la température de la Terre bien au-dessous de 2 °C. La deuxième étape, c’est la ratification de cet accord par 55 pays au moins, représentant 55 % au moins des émissions de gaz à effet de serre. Car c’est seulement après (trente jours après pour être précis) que l’accord entrera en vigueur. Petite subtilité, les rejets des pays de l’Union (qui représentent 12 % des émissions mondiales) ne pourront être comptabilisés que lorsque tous les pays de l’Union auront ratifié l’accord. Au 12 août, 22 ratifications correspondant à 1 % des rejets pouvaient être prises en considération. On est encore loin du compte. Mais dans un communiqué en date du 5 août, le ministère des Affaires étrangères des Iles Marshall a indiqué que selon ses investigations, 58 pays représentant près de 54 % des rejets de GES mondiaux avaient ratifié ou s’étaient engagés à ratifier l’accord d’ici à la fin de l’année. Les Iles Marshall, très concernées par les effets du réchauffement climatique, exhortent les pays à se mobiliser pour apporter le 1 % manquant et permettre une entrée en vigueur de l’accord de Paris avant la fin de 2016.