L’Angola est le deuxième producteur de pétrole en Afrique. Les hydrocarbures représentent la moitié de son PIB environ et plus de 70 % des recettes de l’Etat. Plusieurs risques et impacts environnementaux peuvent être relevés sur le segment amont de cette industrie, et notamment les fuites et marées noires, la pratique du torchage (qui consiste à brûler les gaz associés à la production de pétrole, ce qui dégage d’importantes quantités de gaz à effet de serre), la mise en danger des écosystèmes, etc. L’Angola, qui fait partie des neuf pays à s’être engagé, le 17 avril dernier, à éliminer d’ici à 2030 le torchage de gaz systématique, a également décidé d’interdire l’évacuation dans l’océan de tout rejet et résidu résultant d’opérations d’exploitation pétrolière. Ces déchets devront désormais être obligatoirement déchargés à terre afin d’être traités. Au titre du décret exécutif n° 97/14, ces dispositions entrent en vigueur début juillet et chaque infraction fait l’objet d’une amende comprise entre 500 000 et 50 000 000 kwanzas (4 000 et 40 000 euros), selon sa nature.