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La dimension sociale revient en force dans le champ de la responsabilité élargie des entreprises. Elle investit en premier lieu le terrain de la diversité et de l’inclusion qui constitue un terreau fertile pour battre en brèche les discriminations. La problématique des rémunérations décentes dans les écosystèmes des entreprises, y compris pour les « autoentrepreneurs » qui interviennent dans le secteur de l’économie de partage, est aussi une préoccupation qui monte. Mais dans une moindre mesure. La question de l’organisation collective des travailleurs et celle de l’action syndicale commencent également à prendre leur place dans l’observation des entreprises par leurs parties prenantes. Et c’est une bonne nouvelle, car qui mieux que les travailleurs eux-mêmes pour prendre en charge leurs propres intérêts ? Les associations écologistes, les donneurs d’ordres et les investisseurs financiers s’intéressent de plus en plus à cette question. Le décloisonnement entre les acteurs et les problématiques (social, environnement, etc.) semble donc concrètement s’accélérer. C’est un progrès, même si l’on est encore loin d’avoir examiné toute la richesse et la dynamique que les interactions entre les différentes thématiques peuvent apporter à un véritable développement partagé.