Unilever s’attaque aux vrais problèmes sociaux, mais les résultats ne seront pas pour demain

Unilever a dévoilé le 21 janvier une série de nouveaux engagements pour construire une société plus équitable et inclusive. Ces engagements visent à garantir que toute personne impliquée dans une organisation qui fournit des biens et des services à l’entreprise (en particulier dans les secteurs manufacturier et agricole) gagne au moins un revenu décent (living wage) d’ici 2030. De plus, d’ici 2025, le groupe effectuera pour 2 milliards d’euros de dépenses par an auprès de fournisseurs de petite ou de moyenne taille qui sont détenus et gérés par des femmes, des groupes ethniques sous-représentés, des personnes handicapées et des personnes identifiées comme LGBTQI+. Le directeur général d’Unilever, Alan Jope, a déclaré que « les actions dans lesquelles nous nous engageons feront d’Unilever une entreprise meilleure et plus forte prête à affronter les énormes changements sociétaux que nous vivons aujourd’hui – des changements qui ne feront que s’accélérer. Sans une société saine, il ne peut y avoir d’entreprise saine. » Ces problématiques du salaire décent et de l’inclusion des personnes vulnérables dans le monde du travail sont des défis qui ne sont plus portés par les seuls ONG et syndicats mais aussi, et de plus en plus, par les investisseurs socialement responsables. Reste à espérer que ces engagements seront bien réels sur le terrain, voire que l’échéance puisse être atteinte plus tôt.