Vivre à proximité des espaces verts pourrait réduire les décès prématurés

De plus en plus de villes s’engagent dans une démarche de végétalisation de leur espace et les sociétés du BTP développent des spécialités dédiées à un urbanisme plus vert. Et c’est tant mieux, car outre leur intérêt esthétique, ces démarches améliorent le bien-être et l’environnement (rafraîchissement des zones urbaines, assainissement de l’air, absorption du dioxyde de carbone). Il se pourrait également que vivre à proximité d’espaces verts soit associé à une espérance de vie plus longue. C’est du moins ce qu’avancent cinq chercheurs dans un article publié le 20 novembre dans la revue The Lancet Planetary Health. Ces scientifiques se sont appuyés sur neuf études impliquant plus de 8 millions de personnes dans sept pays. Ils ont analysé les images satellites de la végétation (classifiée selon l’indice de végétation NDVI) située dans un périmètre de 500 m autour des habitations. Les auteurs ont notamment observé qu’une amélioration de 0,1 de l’indice NDVI (sur une échelle allant de – 1 à + 1) était, en moyenne, associée à une baisse de 4 % des décès prématurés. Ils n’ont pas étudié les causes, mais ont souligné que l’accès à la végétation était considéré comme bénéfique pour la santé mentale, la réduction du stress, la diminution de la pollution et qu’il encourageait la pratique d’une activité physique.