Pour le Boston Consulting Group, la RSE est bonne pour les affaires

La société de conseil Boston Consulting Group (BCG) a publié le 25 octobre une étude intitulée Total Societal Impact (TSI), dans laquelle elle identifie huit facteurs majeurs permettant d’optimiser l’intégration de critères sociétaux dans la politique des entreprises : choisir un nombre restreint de thèmes ; indiquer comment ils s’intègrent au cœur de la stratégie générale de l’entreprise ; pour chaque thème, limiter le nombre d’initiatives hautement prioritaires ; construire des partenariats avec d’autres organisations pour avoir des résultats à large échelle ; se fixer des objectifs clairs et en mesurer les résultats, y compris en termes de performance financière ; engager le dialogue avec les parties prenantes pour identifier les problématiques sociétales importantes pour elles ; inclure dans toute communication les impacts externes des initiatives prises et leurs effets sur la performance financière ; adopter une structure de management et de gouvernance adéquate et concevoir des mesures incitatives. Pour le BCG, si une telle approche est bien mise en œuvre, elle renforce le TSR (taux de rentabilité des actions) sur le long terme. Cela étant, l’étude n’aborde pas les risques liés dans le cas où cette approche serait mal appliquée et/ou mal comprise. La démarche visant à concilier TSI et TSR, certaines parties prenantes pourraient en effet s’interroger sur les raisons de l’omission, consciente ou inconsciente, de certaines problématiques.