Le régulateur britannique renforce l’importance des critères non financiers dans la gestion des retraites

L’autorité britannique de tutelle des régimes de retraite (Pensions Regulator) a rédigé un nouveau code destiné aux organismes en charge de la gestion des plans de retraite privés à cotisations définies. Les acteurs britanniques œuvrant en faveur d’un investissement socialement responsable se disent satisfaits de ce document qui cadre les obligations fiduciaires des parties concernées par cette gestion. Ce code et un des guides qui l’accompagnent (Guide to investment governance) font en effet directement référence à la nécessité de prendre en compte les risques affectant la viabilité financière à long terme des investissements, parmi lesquels « peuvent être potentiellement inclus des facteurs tels que le changement climatique, une pratique des affaires non durable, une gouvernance malsaine, etc. ». Ces nouvelles préconisations s’inspirent clairement du rapport de la Law Commission britannique (Commission du droit) sur les obligations fiduciaires des intermédiaires financiers (Fiduciary Duties of Investment Intermediairies) rendu public en juillet 2014 et qui stipulait que les questions éthiques, environnementales, sociales ou de gouvernance devraient être prises en compte par les intermédiaires financiers dans l’exercice de leur mission (voir Impact Entreprises n° 197).