La politique des banques est insuffisante pour préserver les forêts

D’après la FAO (Food and Agriculture Organization), 13 millions d’hectares de forêts sont détruits chaque année, ce qui affecte le climat, mais aussi la sécurité alimentaire et énergétique, l’approvisionnement en eau et la santé de millions de personnes. Les forêts tropicales payent le plus lourd tribut. Le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUE) a publié une étude examinant les politiques de trente sociétés financières (banques, sociétés de gestion, agences multilatérales) vis-à-vis des matières premières agricoles. Le document révèle que 40 % seulement des sociétés analysées disposent d’une politique satisfaisante en la matière, alors que la dégradation des forêts à cause de l’agriculture (soja, huile de palme, élevage) peut avoir des répercussions importantes sur leurs activités. Le rapport prodigue un certain nombre de recommandations à suivre pour améliorer ces politiques.

http://naturalcapitaldeclaration.org/documents/wgi/NCD%20-%20SOFT%20COMMODITIES%20RISK%20(FULL).pdf