Une étude note sociétés et investisseurs sur la base de leur contribution à la protection des forêts

La déforestation se poursuit à un rythme élevé et elle met en péril la biodiversité et les habitats des espèces animales. Elle réduit dramatiquement les services rendus par les écosystèmes, altère les ressources des populations et contribue à l’augmentation nette des rejets de CO2 dans l’atmosphère. Au cours des dix dernières années, la production de denrées de base a participé au phénomène à hauteur de 50 % et, pour 60 %, à la dégradation des forêts tropicales et subtropicales. Les principales denrées incriminées sont l’huile de palme, le soja, le bœuf, le cuir, les grumes, le papier et la pâte à papier. L’organisation britannique Global Canopy Programme vient de publier une analyse qui mesure le niveau de contribution à la protection des forêts ou à leur destruction (de 0 à 5 étoiles) de 500 acteurs majeurs (Etats et régions, sociétés, investisseurs, autres) intervenant dans ce champ. Parmi les 250 entreprises évaluées, on relève 13 sociétés françaises : Danone se situe parmi les mieux notées (avec 5 étoiles), tandis que L’Oréal et Kering recueillent 4 étoiles. Bongrain et Lactalis se retrouvent en bas du classement avec 1 étoile, Eram fermant la marche avec aucune étoile. Pour ce qui est des sociétés financières, Axa, BNP Paribas et la Société générale totalisent 4 étoiles, alors que le Crédit agricole n’en obtient que 2 et BPCE, 1 seule.

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