Empreinte

En termes d’environnement, les gains de performance unitaires peuvent progresser moins vite que les volumes de production. C’est le cas des rejets de gaz à effet de serre dans le secteur aérien, comme nous l’évoquons dans cette lettre, même si ce dernier n’est ni le seul secteur ni le seul facteur environnemental concerné. Certes, en rapportant les volumes consommés ou rejetés à des unités caractérisant l’activité (chiffre d’affaires, effectif, superficie…), on calcule les efforts déployés par les entreprises pour réduire leur empreinte environnementale. Encore faut-il ne pas fausser les calculs en négligeant de prendre en compte, par exemple, les activités situées en amont du processus de production et externalisées. Par ailleurs, on ne mesure pas leur impact global sur le milieu qui, finalement, est celui qui intéresse au premier chef la communauté. Il importe donc de considérer simultanément l’empreinte unitaire et globale pour apprécier les retombées de l’activité d’une entreprise sur l’environnement.