Selon des chercheurs en sismologie de la Seismological Society of America, la fracturation hydraulique pourrait comporter un risque sismique beaucoup plus important que ce qui avait été envisagé jusqu’à présent. Ils appellent donc à se pencher davantage sur cette problématique. Cette annonce intervient alors que le lien entre séismes et fracturation hydraulique semble de plus en plus évident, après que deux tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 5 ont eu lieu en 2011 aux Etats-Unis. L’eau employée pour la fracturation peut en effet être réutilisée ou injectée dans des puits beaucoup plus profonds que les puits d’extraction de gaz, augmentant ainsi le risque de perturber une zone sismique. Or, les chercheurs sont aujourd’hui incapables de prévoir l’occurrence de ce risque ou son intensité et ils ne sont donc pas en mesure d’expliquer comment le prévenir.