Accor à nouveau accusé de pratiques antisyndicales

Les salariés d’Accor en Indonésie ont lancé une campagne d’opinion pour le respect de leurs droits. A la suite du dépôt par un syndicat formé en août 2012 d’une liste de revendications concernant en particulier le paiement des heures supplémentaires, la conversion des contrats temporaires en contrats permanents et la tenue de négociations collectives régulièrement ajournées, le groupe hôtelier aurait exercé des pressions à l’encontre des salariés syndiqués. Il aurait notamment mis fin au contrat d’une salariée syndiquée et fait enregistrer de fausses déclarations par deux salariés qui affirmaient avoir été contraints de rejoindre le syndicat. Après une enquête au Canada et au Bénin, le Point de contact national français avait déjà conclu, au début de l’année 2013, au non-respect par Accor des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. En 2005, l’UITA (Union internationale des travailleurs de l’alimentaire) avait également apporté son soutien à la mobilisation de salariés indonésiens contre les pratiques antisyndicales du groupe.