Une usine de recyclage de batteries pour redonner vie à la ville de Namie près de Fukushima

Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011, la petite ville de Namie, située à quelques kilomètres de l’ancienne centrale, est une ville fantôme. Découragés par la lenteur de la construction des infrastructures, la plupart des 21 000 habitants que comptait la ville avant l’évacuation ont préféré rester loin de chez eux. Seuls quelques centaines de résidents sont revenus. Le 26 mars, le constructeur automobile Nissan a décidé de construire, en coopération avec Sumitomo, un site de recyclage de batteries lithium-ion dans la zone. Ce sera la première ouverture d’usine depuis la catastrophe. Nissan a mis au point un processus de recyclage innovant qui permet de réduire les coûts de 650 000 yens (4 940 euros) à 300 000 yens (2 280 euros). Ces batteries serviront en outre à alimenter un éclairage photovoltaïque pour la ville. Cette petite usine ne compte, pour l’heure, que dix employés, mais elle pourrait atteindre 1 000 salariés à terme.