Le torchage des gaz issus de l’exploitation pétrolière va-t-il être réduit significativement ?

Le brûlage (ou torchage) des gaz associés à l’exploitation des gisements pétroliers représente une part essentielle de l’émission des GES de l’industrie pétrolière, et ce malgré les engagements pris depuis de longues années par les compagnies pétrolières. La Russie est de loin le pays où ce type de pratique est le plus courant, suivi par le Nigeria. Afin d’encourager les compagnies pétrolières et les Etats à intervenir avec plus de conviction sur ce problème, la Banque mondiale anime une initiative intitulée Global Gaz Flaring Reduction Partnership (GGFR). Le 9 septembre, à Khanty-Mansiysk (Fédération de Russie), le GGFR a décerné un de ses GGFR Excellence Awards à une compagnie nigériane (Niger Delta Petroleum Resources Ltd) pour son action sur le champ d’Ogbele. La filiale nigériane de Total a également été primée pour son initiative d’abandon du brûlage sur le champ d’Ofon (Nigeria) annoncée début 2015. Mais le directeur général de Total a également été interpellé le 29 mai lors de l’assemblée générale de la compagnie par l’association Les Amis de la Terre et un membre des communautés Egi sur les activités de torchage et les dommages environnementaux survenus dans le delta du Niger.