Bénéficier d’un salaire de subsistance reste une priorité pour les syndicats

La question des bas salaires reste récurrente dans la plupart des pays, et en particulier dans ceux où le coût de la main-d’œuvre est bas. Au début de l’année, le gouvernement vietnamien a relevé le salaire minimum pour son pays. Dans les régions les plus développées, il s’établit désormais à 3,1 millions de dongs par mois (soit 133 euros environ au cours actuel). Cela étant, au-delà de la question du salaire minimum, c’est celle du salaire de subsistance qui retient l’attention des syndicats et des associations. Lors d’une visite récente au Vietnam, le secrétaire général du syndicat international IndustriAll, Jyrki Raina, a déclaré qu’avec « son programme tripartite systématique visant à atteindre le salaire vital, le Vietnam [indiquait] l’exemple à suivre aux autres pays d’Asie ». Ce nouveau montant couvrirait désormais 75 % du coût de la vie. En Birmanie en revanche, où les syndicats ne sont autorisés que depuis 2012 et où de violentes polémiques entourent les conditions de travail et les déplacements de population liés à l’industrie minière, il n’existe pas encore de salaire minimum. Alors que le gouvernement birman espère une mise en place d’un tel salaire à la fin du premier semestre, Jyrki Raina a profité d’une visite dans le pays le 9 mars pour insister auprès du ministre du Travail sur l’importance d’un salaire minimum suffisant pour vivre.