Les Algériens continuent à s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste

A la suite du premier forage de gaz de schiste dans le centre du Sahara algérien le 27 décembre dernier (voir Impact Entreprises n° 206), les protestations se sont amplifiées dans le pays. Pour calmer les esprits, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est intervenu à la télévision publique le 21 janvier en affirmant que la société pétrolière internationale, Sonatrach, allait procéder à un deuxième forage de prospection dans la région d’In Salah avant un arrêt devant durer quatre ans. La veille, le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, avait précisé à la presse que le gouvernement n’avait pris aucune décision définitive quant à l’exploitation des gaz de schiste et qu’il procédait actuellement à une évaluation technico-économique. Mais ces déclarations n’ont pas apaisé les esprits, loin de là. Dès le 22 janvier, les manifestations ont repris. Outre In Salah, des marches de protestation se sont déroulées dans d’autres communes du centre du pays, comme Adrar ou Ouargla.