Ouverture

Pour une entreprise, l’ouverture de sa gouvernance est un facteur déterminant dans la mise en place d’une véritable politique de RSE. Celle-ci peut ainsi être conçue comme une responsabilité élargie à l’égard de la société, partagée avec l’ensemble des partenaires économiques. Une telle démarche est dès lors censée intégrer la diversité des personnes et des contextes sociaux et environnementaux. Mais elle se heurte aussi à ce qui peut, au premier abord, apparaître comme un mécanisme centrifuge menaçant la cohésion de l’entreprise. Or ne serait-ce pas plutôt la sensation que les entreprises sont parfois déconnectées des difficultés traversées par la société qui menace cette cohésion et rend quasi impossible la construction d’un projet fédérateur ? Par ailleurs, les informations reprises cette semaine montrent d’une part, que le refus des contraintes environnementales augmente les coûts et, surtout, qu’il repousse à plus tard le développement des projets d’avenir et, d’autre part, que l’exploitation des détresses humaines alimente le moins-disant social. Alors, à l’orée d’une année qui s’annonce déjà difficile, peut-on oser souhaiter une multiplication des initiatives génératrices de cercles vertueux ?